Ce matin, au courrier, Marie-Thérèse qui a hébergé Va jusqu'en décembre, a reçu un courrier étonnant...
Un pourvoi en cassation à la demande du Préfet de Vendée en date du 19 mars !
Un pourvoi en cassation, suite à la confirmation en Appel, de la décision du Juge des Libertés d'assigner Va à résidence (plutôt que de le laisser en centre de rétention administrative)
POURQUOI ??
Quel intérêt ?
Déjà M. le Préfet avait fait appel de cette décision.
Pourquoi engager de telle procédures ? (et les frais qui y sont liés)
Quel intérêt pour l'administration ? (les CRA tourneraient-il à vide ??)
Si un journaliste d'investigation sur l'utilisation des fonds publics veut s'intéresser à l'affaire, qu'il n'hésite pas à me contacter !
Depuis le mois de janvier, Va aurait pu continuer à contribuer à l'économie française, à payer des cotisations sociales...
Au lieu de cela, l'administration engage des frais (dont il serait intéressant de connaître le montant total) pour le renvoyer dans son pays de naissance où il n'a aucune attache particulière.
Vous trouverez ci-après l'histoire de Man Phearun, dit Va. C'est une histoire comme il s'en déroule sans doute des centaines actuellement en France. Mais celle ci me touchait particulièrement car je connais le garçon, et j'ai eu envie de vous la relayer. (pour la chronologie, il faut partir du mois de janvier)
Kafkaïen
- arrivé en règle, en mars 2007
- s'est toujours présenté en temps en heure aux convocations
- a toujours travaillé légalement (ou du moins, le pensait-il)
- est titulaire d'un CDI depuis le 7/12/07
- ne s'est jamais caché
- travaille dans un secteur reconnu comme ayant besoin de main d'oeuvre.
Entre le 17 et le 18 janvier 2008, en moins de 24h il s'est retrouvé mis en garde à vue, emmené en centre de rétention. Son billet était prêt depuis le 12 janvier.
Sans l'intervention de son entourage, Va serait à l'heure actuelle, contre sa volonté, à plusieurs milliers de kilomètres de son lieu de travail et de ses amis.
Juste une question : combien cela coûte-t-il au contribuable de l'expulser alors qu'il travaillait et contribuait à payer nos retraites ?
- s'est toujours présenté en temps en heure aux convocations
- a toujours travaillé légalement (ou du moins, le pensait-il)
- est titulaire d'un CDI depuis le 7/12/07
- ne s'est jamais caché
- travaille dans un secteur reconnu comme ayant besoin de main d'oeuvre.
Entre le 17 et le 18 janvier 2008, en moins de 24h il s'est retrouvé mis en garde à vue, emmené en centre de rétention. Son billet était prêt depuis le 12 janvier.
Sans l'intervention de son entourage, Va serait à l'heure actuelle, contre sa volonté, à plusieurs milliers de kilomètres de son lieu de travail et de ses amis.
Juste une question : combien cela coûte-t-il au contribuable de l'expulser alors qu'il travaillait et contribuait à payer nos retraites ?
Quelques images de Va
Merci !
Entre la mise en centre de rétention et le moment où Va a pu retrouver son statut de travailleur, plus de 3 mois se sont écoulés.
3 mois où des amis, des anonymes, des humains, se sont préoccupés du sort de l'un des leurs.
3 mois ou le rouleau compresseur de l'administration a fonctionné à plein régime.
Mais au termes de ces 3 mois, le plaisir de savoir qu'un homme peut vivre son histoire, sa vie.
3 mois où des amis, des anonymes, des humains, se sont préoccupés du sort de l'un des leurs.
3 mois ou le rouleau compresseur de l'administration a fonctionné à plein régime.
Mais au termes de ces 3 mois, le plaisir de savoir qu'un homme peut vivre son histoire, sa vie.
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